Sculpteur-modeleur, j'utilise la faïence, la porcelaine et le grès pour créer des personnages que j'invente au gré de mon imagination.
C'est à Henry Murail, maître statuaire, que je dois ce long chemin de terre sur lequel j'avance depuis une dizaine d'années. Ce grand maître de la sculpture monumentale a su me transmettre non seulement une vocation, mais également une quête : faire surgir devant soi ce que l'on cherche. Mes paroles s'adressent également à Patricia Arnaud, dont les oeuvres ont suscité en moi une profonde admiration, que n'oserais-je dire, une passion.
Formée par Helena Klug à la pratique des émaux haute température (1 300 degrés), pendant une durée de deux années, j'ai appris à ses côtés, dans son atelier de la rue Croulebarbe, à Paris, à utiliser les minéraux, les roches et les cendres. Un long travail de recherche, acharné, assidu qui m'ouvre peu à peu, à la manière des grands, Daniel de Montmollin ou René Ben Lisa, l'amour d'un univers vivant : celui des émaux haute température.